Ouverture des portes à 14h30

Les Premières parties
15h

Chorale Cantemus
La chorale de Franqueville-Saint-Pierre, Cantemus, fait partie intégrante de l’École de Musique gérée par l’Association Franquevillaise d’Animation Musicale (AFAM). Composé de choristes amateurs et dirigé par Hervé Chollois, ce groupe permet à tout un chacun de pratiquer le chant en toute simplicité. S’il est un maître mot qui doit caractériser cet ensemble amateur, c’est l’éclectisme, pour la diversité des horizons qu’il propose. Ils nous interpréteront entre autres L’albatros, de Charles Beaudelaire, poème extrait des Fleurs du mal et mis en musique par Patrick Le Mault et L’appel du condor, paroles de Jacqueline Levasseur sur une musique de Jacques Loussier.

Les CHAM
Les Classes à Horaires Aménagés Musique (CHAM) du collège Georges Braque, sur les Hauts de Rouen, ont misé sur la musique. Ils travaillent cinq heures par semaine, au collège et au Kalif (qui est un lieu de répétition, mais aussi une école de musique), pour apprendre le répertoire des musiques actuelles. A la demande du festival Chants d’Elles, quelques-uns de ces élèves talentueux formeront un groupe, et nous montreront ce qu’ils savent faire, tant au niveau vocal qu’instrumental !

Stéphane Dambry
"Fracture(s)" recueille les contributions d’appels à textes et des productions d’ateliers d’écriture dans le cadre des campagnes de lutte contre les violences sexistes. Stéphane Dambry s’est abreuvé très tôt aux sources des musiques populaires et de la chanson. Sa route a croisé celles de Joan Baez, Jeff Buckley, Graeme Allwright et bien d’autres. L’an dernier, il a mis en musique quelques uns de ces textes de femmes, posé sa guitare acoustique et sa voix d’homme sur ces mots intenses et pleins d’émotion.

Concert de clôture :
JUR
16h30

Il y a dans l’univers de JUR des chapiteaux où le cirque se fait contemporain, où les corps s’expriment. Il y a l’accent catalan d’une chanteuse à la voix chaude et des chansons folk à la Léonard Cohen. Il y a des photographies qui ont capturé des cris d’enfants. Et il y a l’ombre bienveillante d’un Tony Gatlif qui a choisi une de leurs chansons dans son film “Geronimo”. L’univers de JUR ne ressemble à aucun autre, on part pour un voyage dans un monde inexploré.
JUR, un prénom, celui de la chanteuse catalane Jur Domingo. Ou plutôt JUR, un groupe comme un seul et unique corps, formé par quatre membres. Justement, c’est par le travail du corps comme matière, comme moyen d’expression, que se sont un jour rencontrés ces artistes. Car leur album a été écrit le soir au cours des tournées, dans les loges des théâtres après les spectacles de cirque, à l’arrière des chapiteaux, dans les silences offerts par les rideaux qui tombent. Ce sont les arts du cirque qui sont le point de rencontre de Jur et Julien, les deux fondateurs du projet. Mais Jur et Julien ont une autre passion commune, la musique.
Si Jur a très tôt été bercée par la musique catalane (Joan Manuel Serrat), Léonard Cohen et Tina Turner, ce sont Gainsbourg, Bashung, Arno et Brigitte Fontaine qui ont accompagné Julien tout au long de sa vie. Alors les soirs après les répétitions, ils s’amusent à improviser au chant et à la guitare, et c’est ainsi que naissent les chansons de JUR, transportées, travaillées, perfectionnées au fil des tournées de la compagnie. Viennent les premiers concerts. Le groupe donne plus de deux-cents concerts, en France et en Espagne, des concerts où cirque et musique s’entremêlent et dessinent les contours d’un univers atypique.